En plein coeur de la ville de Marseille, le musée a pour vocation de retracer l'histoire de la cité phocéenne depuis sa fondation en 600 avant JC jusqu'à nos jours. Créé à la suite des fouilles archéologiques entreprises en 1967, le musée est ouvert sur le Jardin des Vestiges où furent découverts des remparts grecs, des nécropoles, puits, bassins et aménagements portuaires d'époque grecque et romaine.

Le musée présente dans des salles permanentes l'histoire de la ville à sa fondation (VIème s. av. J.C.) jusqu'au XVIIIème siècle. Les collections comprennent une partie des vestiges mis au jour sur le chantier de la Bourse, notamment l'épave d'un navire datant du IIème siècle et des objets provenant des divers sites fouillés à Marseille aux XIXème et XXème siècle. Les événements et caractéristiques de l'histoire sont mis en valeur tels que la rencontre entre Phocéens et Ligures, l'urbanisme, les institutions grecques de Marseille, le système phocéen de l'emporion et le rôle économique fondamental de Marseille en Méditerranée occidentale, le siège de César, les rites funéraires antiques, les ateliers de potiers médiévaux et la première faïencerie française du XIIIème, l'agrandissement de la ville au XVIIème siècle, la construction des forts St Jean et St Nicolas, des projets d'architecture de Pierre Puget, le commerce et l'économie maritime et les dangers qui y sont liés (notamment la peste).

L'extension du musée permettra de développer la section sur le XIXème siècle.

Outre la collection permanente, le musée abrite également des expositions temporaires relatant l'histoire de la ville à travers divers thèmes et diverses époques. Enfin, le centre de documentation comprenant une bibliothèque et une vidéothèque met à disposition des visiteurs de nombreux ouvrages, revues de presse, cartes et plus de 200 films auxquels s'ajoutent des documents audiovisuels et une banque d'images. Un auditorium et un atelier pédagogique permettent d'organiser des colloques, des conférences et des animations pour les adultes et les enfants.


Marseille est la plus ancienne ville de France fondée il y a 2600 ans.
Marseille allie la richesse d'un patrimoine unique, une vie culturelle intense, un site naturel exceptionnel entre collines et Méditerranée. La rade parsemée d'îles, dont celle du célèbre Château d' If , émerveille les croisiéristes de plus en plus nombreux qui s'y embarquent ou y font escale pour visiter Marseille et ses environs mondialement connus.

Marseille, 2éme ville de France offre la convivialité de ses habitants, l'authenticité de 26 siècles d'histoire et les charmes de la Provence toute proche.

L' histoire de la doyenne des villes de France représente une formidable aventure humaine. Fondée au VI éme siècle avant Jésus Christ par des marins grecs venus de Phocée, elle fut rivale de Carthage et protectrice de Rome.

Marseille vous dévoile ses 26 siècles d'histoire, depuis Notre-Dame de la Garde qui domine la cité et veille sur elle : les vestiges du port antique, l' Abbaye Saint-Victor , berceau de la Chrétienté provençale, le "Panier" et son art de vivre typiquement méditerranéen, d'où émerge le dôme baroque de la Vieille Charité, l'imposant Palais Longchamp, symbole de la puissante Marseille du XIX éme siècle, la Cathédrale de la Major, la formidable machine à habiter de Le Corbusier.

Fort de son histoire et riche de ses diversités, chaque quartier s'est forgé une identité qu'il a su conserver, donnant à la ville une image chaleureuse et authentique. De l' Estaque, immortalisé par Cézanne, aux goudes, du Panier à la Treille, si chère à Pagnol, des Catalans à Mazargues.

Marseille vit au rythme des ses 111 villages. Cette authenticité et cette diversité, Marseillea su les ériger en patrimoine. Marseille révèle ainsi des beautés cachées dont la découverte génère un bonheur unique qui fait aimer Marseille à tous ceux qui prennent le temps de la connaître. Au fil des siècles Marseille a su conserver des traditions et un art de vivre légendaire. Marseille vous invite à descendre la fameuse Canebière, à flâner sur le Vieux-Port et son marché aux poissons, et à vous embarquer sur le célèbre ferry-boat. Capitale du savon, berceau du santon, Marseille n'oublie pas les gastronomes avec son pastis et sa bouillabaisse connus dans le monde entier.

Tout au long de l'année, Marseille vous offre de multiples fêtes et manifestations : la Chandeleur et ses navettes, le Carnaval, la Foire à l' Ail et aux Taraïettes, la Saint Eloi, les Joutes de l'Estaque, la Fête du vent, la Foire aux Santons. Quant aux amoureux des arts et traditions populaires, ils visiteront avec bonheur le Musée du Terroir Marseillais de Château-Gombert.

Depuis 26 siècles, Marseille est tournée vers le monde, toujours plus proche avec son aéroport international, ses 200 liaisons maritimes régulières, l'arrivée du T.G.V. Méditerranée et son réseau d' autoroutes reliant les capitales européennes. Marseille vous apporte les performances du premier pôle
industriel et tertiaire du Sud de la France, avec le dynamisme de sa communauté scientifique et la dimension de ses opérations d'aménagement, en particulier Euroméditerranée. Depuis toujours, Marseille cultive un don, celui de l'échange. Ce don, elle veut le faire partager aux organisateurs de manifestations qui sont de plus en plus nombreux à la choisir pour leur congrès, colloques et salons professionnels.

Marseille, carrefour des culture du Sud. Avec 25 théâtres dont 2 salles nationales, 10 salles de concert,
l'Opéra, un ballet national, des tournages de films à grand succès et des groupes de rap les plus en vue du moment, Marseille occupe incontestablement le devant de la scène. Marseille compte 22 musées parmi lesquels l'un des plus beaux fonds d'égyptologie de France, le Musée de la Faïence et sa collection unique, le Musée de la Mode, le Musée Cantini, le Musée d'Art Contemporain, et le préau des Accoules pour les enfants. Marseille possède également outre de nombreux ateliers d'artistes, la plus grande Friche culturelle européenne et accueille plusieurs manifestations d'envergure nationale et internationale : Vue sur les Docs, le Festival de Marseille, la Fiesta des Suds.

Marseille, qui a accueilli la Coupe du Monde de Football, est fière de son stade vélodrome doté de 60 000 places. Toute la ville vibre à l'unisson pour soutenir son équipe en bleu et blanc. Marseille est un véritable paradis pour les sportifs : randonnée, escalade, plongée, planche à voile, plaisance, golf, tennis. Marseille propose aussi de grands rendez-vous sportifs : de l' Open 13 de tennis au Beach Volley, du Mondial à pétanque au semi-marathon Marseille-Cassis sans oublier les rencontres hippiques de Borély et Pont-de-Vivaux, le Triathlon et la Semaine Nautique Internationale de Marseille.

Depuis toujours, Marseille regarde vers la Méditerranée, à qui elle doit son mythe fondateur : la rencontre d'une princesse ligure et d'un navigateur phocéen. Depuis des siècles, les échanges maritimes tiennent une place essentielle pour Marseille, 1er port de France. De plus avec 57 kilomètres de littoral, Marseille est également un rendez-vous privilégié pour les sportifs : plongeurs, véliplanchistes, plaisanciers, mais aussi pour les baigneurs qui profitent d'un ensoleillement exceptionnel. La promenade de la Corniche, bordée des fameuses "folies", surplombe des lieux magiques comme le Vallon des Auffes et laisse découvrir, au large, les îles qui parsèment la rade. Le Massif des Calanques, sur 20 kilomètres, possède la magie d'un environnement préservé et étonne par sa beauté naturelle et sauvage, propice à des randonnées inoubliables.

Marseille, destination touristique à part entière, constitue, sans aucun doute, le lieu de séjour privilégié pour découvrir les plus beaux villages de Provence et leurs traditions ancestrales. Au départ de Marseille, des excursions à la carte : les falaises de Cassis, le port de Martigues et la Côte Bleue, les Moulins d' Allauch, Aubagne et le Garlaban, la Sainte Baume, la Sainte-Victoire, Aix-en-Provence, Saint-Rémy de Provence, Arles, Les Baux-de-Provence, les Alpilles, la Camargue et le Lubéron.

Phocée à plus de 2000 km des rives du Lacydon...
Au temps du roi Tarquin, de jeunes Phocéens venus d'Asie abordèrent à l'embouchure du Tibre et firent alliance avec les Romains, puis ils mirent la voile vers les golfes les plus reculés de la Gaule et fondèrent Marseille entre les Ligures et les nations sauvages des Gaulois... Contraints par l'exiguïté et la maigreur de leur territoire à exploiter la mer plutôt que la terre, les Phocéens demandaient leurs moyens d'existence à la pêche, au commerce, souvent même à la piraterie, qui était alors en honneur. Ainsi, ayant osé s'avancer jusqu'au dernier rivage de l'Océan, ils arrivèrent dans un golfe gaulois à l'embouchure du Rhône. Séduits par la beauté du lieu, ils rapportèrent à leur retour ce qu'ils avaient vu, et attirèrent ainsi une troupe plus nombreuse.
Justin (Livre XLIII, chap. III, 4-7)

Gyptis tend la coupe au jeune étranger, Protis
Les chefs de la flotte furent Simos et Protis (Duces classis Simos et Protis fuere). Ils allèrent trouver le roi des Ségobriges, nommé Nannus, sur le territoire duquel ils désiraient fonder une ville, et lui demandèrent son amitié. Justement ce jour-là le roi était occupé à préparer les noces de sa fille Gyptis, que, selon la coutume de la nation, il se disposait à donner en mariage au gendre choisi pendant le festin. Tous les prétendants avaient été invités au banquet; le roi y convia aussi ses hôtes grecs. On introduisit la jeune fille et son père lui dit d'offrir l'eau à celui qu'elle choisissait pour mari. Alors, laissant de côté tous les autres, elle se tourne vers les Grecs et présente l'eau à Protis (tunc omissis omnibus, ad Graecos conversa, aquam Proti porrigit), qui, d'hôte devenu gendre, reçut de son beau-père un emplacement pour y fonder une ville.
Justin Abrégé des Histoires Philippiques de Trogue Pompée, (Livre XLIII, chap. III, 8-11)

Marseille est la plus ancienne des villes de France. Rome, "La Ville Eternelle", est sa contemporaine. Mais Marseille a conservé peu de traces de son passé, (Jardin des Vestiges, fortifications héllénistiques
de la Bourse, docks romains... ). La plage où débarquèrent les Phocéens se trouverait sous le sous-sol de la place Vivaux.

Naissance de Massalia Ainsi Marseille fut fondée sous les signes de l'accueil, de l'hospitalité, du mariage Cette cité perdue au bout du monde (in ultimis terris), environnée de barbares gaulois (cincta Gallorum gentibus).
Cicéron (Pro Flacco, XXVI, 63).

. Ainsi elle fut élevée, non loin de l'embouchure du Rhône, dans un golfe écarté, comme dans un coin de mer. Mais les Ligures, jaloux des progrès de sa puissance, harcelèrent les Grecs par des guerres continuelles. Ceux-ci repoussèrent leurs attaques avec des succès si brillants qu'après avoir vaincu leurs ennemis, ils établirent un grand nombre de colonies sur les territoires qu'ils avaient enlevés. Justin (Livre XLIII, chap.III, 12-13)

. De même qu'Athènes fut l'école de la Grèce, "Marseille fut l'école des barbares".
Strabon (Géographie, IV.4,1,5).

. Sous l'influence des Phocéens, les Gaulois adoucirent et quittèrent leur barbarie et apprirent à mener une vie plus douce, à cultiver la terre et à entourer les villes de remparts. Ils s'habituèrent à vivre sous l'empire des lois plutôt que sous celui des armes, à tailler la vigne et à planter l'olivier, et le progrès des hommes et des choses fut si brillant qu'il semblait, non pas que la Grèce eût émigré en Gaule, mais que la Gaule eût passé dans la Grèce.
Justin (chap.IV,1-2)

Massalia sous la protection de la déesse grecque Artémis
.Alors que les Phocéens partaient de leur patrie, un oracle, dit-on, leur fut rendu qui disait de prendre pour chef de leur navigation un guide reçu d'Artémis d'Ephèse : ils cherchèrent à savoir de quelle façon ils obtiendraient de la déesse ce qui leur avait été ordonné. Or la déesse parut en rêve à Aristarché, une des femmes les plus estimées, et lui ordonna de partir avec les Phocéens, en emportant une image consacrée du culte. Ceci ayant été fait et la colonie enfin fondée, ils érigèrent le temple et ils honorèrent particulièrement Aristarché, en la désignant comme prêtresse. Et dans toutes les colonies, on vénère cette déesse en tout premier lieu, et on observe à l'égard de son idole la même attitude et les mêmes autres coutumes qui sont en usage dans la métropole.
Strabon (Géographie,IV.I,4)

La fondation de Marseille, les textes grecs et latins
Aristote (430-340 av. J.C.) qui a écrit La Constitution des Massaliotes (oeuvre perdue) et dont le texte sur l'union de Gyptis et Protis (fragment 549 Rose) est rapporté par Athénée de Naucratis (fin du IIe siècle).
Trogue Pompée, historien, gallo-romain né à Vaison la Romaine, 1er siècle av. J.C. dont on connaît les Histoires Philippiques par l'Abrégé de Justin.

Justin, un écrivain latin du début du IIe siècle.

Strabon, géographe grec de l'époque romaine, originaire d'Asie Mineure (vers 64 av. J.C., vers 25 ap. J.C.). Il voulut écrire une Géographie de tout le monde connu.

. Gyptis est aussi appelée Petta, et après son mariage, Aristoxène (l'hôtesse la meilleure).
. Protis est aussi appelé Euxène (l'hôte bien reçu).

Bouches-du-Rhône (13) 5 087 km2 (132 × 58 km, étang de Berre inclus : 16,3 km2 ). Altitude : maximale pic de Bretagne 1 043 m. Côtes : 190 km. Population : 1801 : 285 012 hab. ; 51 : 428 989 ; 1901 : 734 347 ; 36 : 1 224 802 ; 46 : 971 935 ; 82 : 1 724 199 ; 90 : 1 759 098 ; 98 : 1 815 565 dont Français par acquisition 105 127, étrangers 100 877 dont Algériens 42 343, Marocains 12 633, Italiens 7 718). D. 356.

Régions naturelles : plaines : Crau (ancien delta de la Durance ; cultures fruitières et maraîchères, élevage ovins, " foin de Crau ") ; Camargue (du nom d'Annius Camars, sénateur d'Arles) 95 000 ha dont île du Delta 75 000 ha dont 29 000 de marais, lagunes, étangs, rizières ; vignes ; élevage de taureaux et chevaux ; oct. 1993, 12 000 ha inondés ; a perdu, de 1976 à 1996, 3 300 ha de milieux naturels. Chaînes calcaires à l'est de Marseille : massifs de Carpiagne (550 m), Marseilleveyre (365 m), des Calanques de Cassis (massif du cap Canaille, 415 m), La Ciotat, Ceyreste (472 m) ; en parallèle, sud-ouest/nord-est : chaînes de la Nerthe (264 m), l'Étoile (710 m), la Ste-Baume (1 043 m), falaises de Vitrolles et de l'Arbois ; au nord : collines d'Istres, St-Chamas (200 m), la Fare (287 m), Éguilles (380 m), la Trévaresse (500 m), de la montagne Ste-Victoire (alt. 1 011 m) ; chapelle (XVIIe s.), monastère (XVIIe s.), chaînes des Alpilles et des Costes (alt. 500 m), la Montagnette, chaîne de l'Estaque. Sur la mer : falaises (les plus hautes de France, 400 m) et calanques (de Marseille à Cassis), cap Canaille, falaises Soubeyranne. Calanques : île Maïre, de Jarre, Calseraigne, de Riou, de Planier, Tiboulen.


1er département producteur de riz (75 815 t), pommes (176 990) ; tomates (190 460), salades (87 670), poires (59 960) ; blé dur (95 340). Vigne : 12 190 ha dont 6 010 ha en AOC Côtes-de-Provence, Cassis, Palette ; coteaux d'Aix-en-Provence, des Baux.


Élevage (en 1998) : ovins 232 240 (mérinos, transhumance dans les Alpes), bovins 13 000, taureaux de Camargue 1 500 (en 1997), porcins 84 420 (en 1997). Gisements : lignite, Gardanne-Meyreuil, 1 675 000 t en 1993 (plus fort rendement de France : 11 t par mineur de fond/jour ; 16,3 % de la production) : bauxite. Recherche (10 000 chercheurs, 10 % des effectifs français) : centre d'études nucléaires à Cadarache, Institut méditérranéen de technologie de Marseille à Château-Gombert.


Chef-lieu : MARSEILLE 800 550 hab. (vers 250 av. J.-C. : 50 000 ; 1801 : 111 100 ; 51 : 195 350 ; 1911 : 550 600 ; 46 : 636 300 ; 54 : 661 500 ; 95 : 783 777). D. 3 327. Superficie : totale de la commune 24 000 ha dont (en 1992) surface agricole utilisée 421 (herbe 91, vignes 18), forêts 3 700 ; 261 exploitations. Industrie : agroalimentaire, matériel de construction ; chimie, parachimie, caoutchouc, plasturgie ; mécanique, chaudronnerie, diesel, matériel de précision ; réparation ferroviaire et navale ; BTP ; électrique, informatique, électronique, robotique ; biotechnologies, offshore, industries de la mer ; textiles, habillement, bijoux, luminaires ; imprimerie, journaux, papeterie. Port : 1er de France, de Méditérranée, 3e d'Europe (bassins de Marseille, Lavéra, Caronte, Fos, Port-St-Louis). Vieux port (Lacydon : ancien comptoir phocéen du VIIe s. av. J.-C. ; 1/19-2-1943 les Allemands en font sauter une partie pour démolir un " repaire des criminels internationaux " ; un plan municipal, lancé 1-2-1942,
prévoyait son aménagement ; en cours : remodelage des quartiers du port (" Euroméditerranée " : 310 ha, 1,7 milliard de F) ; observatoire (1863). Monuments : Canebière (" champ de chanvre ") avenue célèbre ; palais du Pharo (1858-60), palais Longchamp (Espérandieu, 1869). Musées (vis. en 1998) : Muséum et musée des Beaux-Arts (fondés 1869) ; de la Marine, du vieux Marseille, de la Faïence (20 032 vis.), de la Mode (21 663 vis.), des Docks romains, d'Histoire de Marseille, d'Arts africains, océaniens et amérindiens, Cantini (35 377 vis.), d'Art contemporain (23 421 vis.), d'Archéologie méditerranéenne, Cathédrale Ste-Marie Majeure [1852-93, architectes Léon Vaudoyer (? 1872), Henri Espérandieu (? 1874), Henri Revoil (1822-1902) ; longueur 142 m ; largeur de la nef 25 m ; transept 54 m ; coupole : diamètre 17,7 m, hauteur 70 m, intérieur 444 ; colonnes de marbre, surface utile 2 714 m2 ], château d'If (1524-28, 85 463), abbaye de St-Victor (église XIIIe s., abside fortifiée 1365), basilique N.-D.-de-la-Garde (nom dû à la vigie qui se tenait sur la colline), construite par Espérandieu (1855-64), alt. 162 m, clocher 60 m, campanile 12,5 m, statue dorée (9,7 m, 4,5 t, de Lequesnes, 1870) longueur 47 m, largeur 16, nef 5,2, statue du maître-autel de Jean-Baptiste Chanuel, modèle J.-P. Cortot (environ 2 m, 50 kg en argent), bourdon Marie-Joséphine fondu 1845 (2,5 m, 8 234 kg, battant 387 kg), fête le 15-8] ; église St-Vincent-de-Paul (des réformés) haut. 70 m, chapelle de la Vieille-Charité (XVIIe s., Pierre Paget) ; centre universitaire et grandes écoles ; centre commercial (foire internationale) ; Cité radieuse (1946, inaugurée 14-10-1952) de Le Corbusier (337 appartements de 28 types différents ; 1 200 à 1 500 hab. ; long de 130 m, haut de 56 m, 6 rues intérieures, petits pavillons de 2 étages ; surnommée la maison du fada ") ; opéra (1924) ; aménagement Zac St-André (300 000 m2 , 105 ha), centre commercial du Grand Littoral (140 000 m2 ). Agglomération : 1 087 276 hab., dont Allauch 16 092. Aubagne 41 100 ; poteries, colorants, maraîchage, charcuterie et salaisons, santons ; musée de la Légion ; maison natale de Marcel Pagnol (89 002 vis. en 98). Auriol 6 788. Bouc-Bel-Air 11 512 ; jardins d'Albertas. Cabriès 7 720. Gardanne 17 864 ; produits combustibles, minéraux (houillères), aluminium (Pechiney). Gémenos 5 025 ; électronique ; château (XVIIIe s.), forêt de St-Pons (350 ha). La Penne-sur-Huveaune 5 879. Les Pennes-Mirabeau 18 499. Marignane 32 325 ; aéroport (3e de France), aéronautique ; musée des Arts et Traditions. Plan-de-Cuques 9 847. Rognac 11 099 ; plasturgie pour bâtiment. Roquevaire 7 061. St-Victoret 6 047. Septèmes-les-Vallons 10 415. Vitrolles 33 397 ; matériel hydraulique, équipements thermiques.


Personnalités Marseilaises :

Bertie Albrecht, résistante (1893-1943) ; fille d'un grand bourgeois marseillais, elle fonda, avec Henry Frenay, le réseau de résistance contre l'occupant allemand "Combat". Elle mourut étranglée à la prison de Fresnes.

Alexandre 1er Karagjorgevic, monarque (1888, mort à Marseille en 1934) ; Roi de Serbie, il fut assassiné sur La Canebière lors d'un voyage officiel qui coûta aussi la vie à Louis Barthou. Une plaque commémore l'attentat sur les lieux mêmes.

Alibert (Henri Allibert), homme- orchestre (1889, mort à Marseille en 1951) ; ce chanteur fantaisiste chic, directeur de cabarets, organisateur de spectacles, fut aussi le créateur du rôle de Marius dans l'adaptation théâtrale que Pagnol fit du film "César".

Raymond Allègre peintre (1857-1933) ; on se souviendra surtout qu'il réalisa les panneaux décoratifs du restaurant "Le train bleu", Gare de Lyon... à Paris.

René Allio, cinéaste (1924-1995) ; le réalisateur de "La vieille femme indigne" tenta en vain, il y a près de vingt ans, de créer un lieu pour les cinéastes méditerranéens, le CMCC.

Pierre Ambrogiani, peintre (1907- mort à Marseille en 1985) ; facteur à la poste de la rue Colbert, il participa au combat des Peintres Prolétariens en 1936. On a dit de lui qu'il était "Le dernier des Fauves"...

André-Marie Ampère, savant (1775, mort à Marseille en 1836) ; fondateur de l'électromagnétisme, inventeur du solénoïde et de l'électro- aimant, il est connu par des générations de marseillais grâce au lycée technique qui porte son nom.

Andrex (André Jaubert) ; fantaisiste-acteur (1907-1989) ; il débuta à l'Alcazar, sur les ruines duquel se construit la future Très Grand Bibliothèque de Marseille qui ouvrira en... 2002.

Antonin Artaud (Antoine-Marie-Joseph Artaud), poète (1896-1948) ; écrivain surréaliste, acteur et comédien, visionnaire, metteur en scène de théâtre, dessinateur, il marque encore de son emprise nombre de réalisations théâtrales "fulgurantes".

César Baldaccini, sculpteur (1921-1998) ; connu pour ses "Compressions" et son "Pouce", sa Fondation devait être ouverte de son vivant à côté de l'Hotel de Ville. Elle ne sera probablement jamais construite, le projet s'étant enlisé lors des terrassements.

Jean Ballard, peseur-juré poète (1893-1973) ; les marseillais connaissent le Cours qui porte son nom, et ont oublié qu'il appartient au directeur des "Cahiers du Sud" qui publia la fine fleur de la littérature française de la première moitié de ce siècle.

Bar du Téléphone (Alain Armanian, Guy Audemard, Fernand Bourrelly, Henri Ciron, Francis Fernandez, Noël Kokos, Jean-Claude Quercia, Paul Straboni et Marcel Touchard, consommateurs - André Léoni, patron du bar), massacre de la Saint-Gérard (3 octobre 1978) ; dix personnes exécutées pour un carnage jamais officiellement élucidé (la thèse policière veut qu'il s'agisse d'un réglement de comptes entre proxénètes qui aurait "mal tourné"). Le juge d'instruction chargé de l'affaire était Pierre Michel, lui-même abattu trois ans après presque jour pour jour. Les gangsters de Chicago et leur massacre de la Saint-Valentin sont depuis ravalés au rang de Poulidor du massacre organisé.

Louis Barthou, ministre des Affaires Étrangères (1862, mort à Marseille en 1934) ; blessé lors de l'attentat contre Alexandre de Yougoslavie, il se vida de son sang en se rendant seul... et à pied à l'hôpital de l'Hôtel- Dieu! Une plaque lui rend hommage sur la Canebière.

Maurice Béjart (Jean Berger), chorégraphe (né en 1928) ; sa compagnie est à Bruxelles : l'omniprésence de Roland Petit l'a empêché de travailler dans sa ville natale.

Georges de Beauregard, producteur (1920-1984) ; il a révélé l'ami du Yorkshire, Jean- Paul Belmondo, dont il produisit les premiers films : "A bout de souffle" et "Léon Morin prêtre".

Valère Bernard (Marius Valère), plasticien- poète (1860-1936) ; félibre et Capoulier, il prononça l'éloge funèbre de Frédéric Mistral. On lui doit aussi une "fresque de l'Industrie", dans l'ancienne mairie de La Ciotat. La fresque est toujours là, l'industrie a disparu...

Joseph Marie Ambroise Bonnasse, héritier comblé (1800, mort à Marseille en 1881) ; le décès d'un oncle prêtre et un judicieux mariage lui permirent de créer une banque d'affaires qui lui a survécu.

Jean Bouin, athlète (1888-1914) ; des centaines de stades portent le nom de ce coureur de fond.

Marcel Brion, "Immortel" (1895-1984) ; avant d'entrer à l'Académie Française, cet ancien avocat s'était fait connaître par divers ouvrages sur Byzance et les barbares avant de s'intéresser au Rinascimento.

Charles Camoin, peintre (1879-1965) ; il participa à la "Cage aux fauves" de 1905 et se considéra fauviste toute sa vie.

Éric Cantona, comédien (né en 1966) ; sa carrière a commencé bien avant qu'il fasse du cinéma. Lorsqu'encore gamin il jouait au football, les découvreurs de talent de l'OM ne lui voyaient aucun avenir (ils ont aussi raté Jean Tigana, entre autres).

Paul Carpita, cinéaste (né en 1922) ; son film majeur, "Le Rendez-vous des Quais", fiction tirée de la grève des dockers de 1950, resta censuré durant 35 ans. On reconnaît ce réalisateur comme un précurseur de la Nouvelle Vague.

Jean Cassien, moine (vers 350, mort à Marseille vers 435) ; c'est le fondateur de l'abbaye aux hommes de Saint-Victor, qui surplombe le Vieux-Port.

Philippe Caubère, comédien (né en 1950) ; Molière pour Ariane Mnouchkine, il joue maintenant en "one man show" et a depuis été récompensé... d'un Molière (ceux qui sont décernés à la télé).

Fernand Charpin, Panisse (1887-1944) ; c'est la trilogie Marius- Fanny- César qui rendit célèbre cet acteur fétiche de Marcel Pagnol.

Georges Chelon, chanteur (né en 1943) ; cette comète chantante a traversé la vague yé-yé pour réapparaître récemment chez Pascal Sevran (La (mal?)chance aux chansons).

Désirée Clary, reine de Suède (1777-1860) ; fiancée éphémère de Napoleone di Buonaparte, elle accède au trône suédois par son mariage avec Bernadotte. Vu le destin matrimonial de son ex, elle a gagné au change !

François Coli, aviateur (1881-1927) ; avec Charles Nungesser, il tenta la première traversée de l'Atlantique Nord à bord de "L'Oiseau Blanc". On n'a jamais retrouvé le volatile et ses occupants.

Rolland Courbis, chômeur (né en 1953) ; cet ancien footballeur à la longue carrière aux multiples clubs est devenu entraîneur. Il vient de vérifier que cette fonction au sein de l'OM était dotée d'un siège éjectable au mécanisme plutôt sensible...

Henri Crémieux, comédien (1896-1980) ; 80 créations au théâtre et d'innombrables seconds rôles au cinéma et à la télévision sont à mettre à l'actif de cet homme discret qui mourut au cours d'une cérémonie commémorant Calendal.

Régine Crespin, cantatrice (née en 1927) ; la plus célèbre diva française de cette moitié de siècle a fait une carrière internationale qui ne passa guère par la France.

Honoré Daumier, caricaturiste (1808-1879) ; le pourfendeur des moeurs de la Restauration et du règne de Louis-Philippe fut aussi un peintre et illustrateur : voir son Don Quichotte. Ronguer d'os

Gaston Defferre, avocat (1910, mort à Marseille en 1986) ; natif de Marsillargues (Hérault), grand régatier sur "Palinodie", célèbre duelliste, il fut l'homme au chapeau le plus connu de Marseille. Mais ce César rencontra son Brutus: tu quoque mi fillii...

Gaby Deslys (Marie Elise Gabrielle Caire), meneuse de revue (1881-1920) ; elle a créé au music- hall la "descente de l'escalier", plus tard apanage de Mistinguett. Elle s'est peu produite à Marseille mais "ses pauvres" lui doivent beaucoup : elle leur a légué sa fortune !

Dubout, Albert, caricaturiste (1905-1976) ; sa matrone et son gringalet ont fait le tour du Monde.
Marcheur sur verre

Henri-Jacques Espérandieu, bâtisseur de choucroutes (1829, mort à Marseille en 1874) ; sur ses plans fut construite, dans le style de Vaudoyer, la romano- byzantine Notre Dame de la Garde. Sur ceux qu'il pilla à Bartholdi, le Palais Lonchamp...

Henry Fabre, ingénieur apparenté à l'inventeur de la montgolfière (1882-1984) ; il a inventé un avion idéal pour une ville maritime comme Marseille, l'hydravion (1910).

Charles Fabry, physicien (1867-1945) ; il mit en évidence le rôle de l'ozone atmosphérique dans l'absorption de l'ultraviolet solaire. L'effet de serre lui doit beaucoup ;-)

Fernandel (Fernand Joseph Désiré Contandin), fantaisiste (1903-1971) ; il fit ses débuts à l'Alcazar avant de s'imposer dans le comique troupier et, entre autres, la soutane !

Folquet de Marseille, troubadour (1160-1231) ; rangé des poèmes en 1195, il tomba en religion pour se relever croisé contre les Albigeois puis inquisiteur à Toulouse. Un ange dans le Paradis de Dante ! 8-/

Jean-Pierre Foucault, animateur (né en 1947) ; il a fait ses classes à Radio Monte Carlo avant de devenir le chouchou télévisé de la ménagère de moins de cinquante ans...

Jean-Claude Gaudin, professeur d'histoire-géo (né en 1939) ; natif de Mazargues, fils de pêcheur, membre de l'Opus Dei, il dirige la Municipalité, fut président de la Région, Sénateur, Ministre... Son accent semble lui tenir lieu de programme politique.

Victor Gélu, (André Jean Victor Gélu) poète (1806-1885) ; les marseillais connaissent le nom de ce "patoisant solitaire", mais ne le lisent pas.

Léon Gozlan, journaliste (1804-1866) ; on a oublié les oeuvres de celui qui était considéré l'égal de Théophile Gautier ou d'Eugène Sue. On pense qu'il fut l'un des "nègres" de Balzac.

Robert Guédiguian, cinéaste (né en 1953) ; avant de triompher avec le jubilatoire "Marius et Jeannette", il réalisa des films aussi déprimants que "A la Vie, A la Mort" ou "Dernier Été" dans lesquels au moins l'un des personnages mourrait toujours à la fin.

Gyptis, princesse (vers -600 ) ; par son mariage avec le Phocéen Protis, tout juste débarqué dans la calanque du Lacydon, elle est la fondatrice de Massalia.

Edmond Henry, chirurgien (1910-1972) ; il opéra celui qui devint le doyen des greffés cardiaques, Emmanuel Vitria, et qui lui survivra 15 années.

IAM, "mias" ; des "minots" de la Belle de Mai qui ont créé un genre musical poético - ésotérico - marseillais. Ils sont plutôt silencieux depuis quelques temps : des problèmes avec l'aïoli ?

Jean-Claude Izzo, romancier (1945-2000) ; "Total Khéops" a fait connaître cet ancien journaliste au quotidien "La Marseillaise". Son personnage principal, le flic humaniste Fabio Montale, évolue dans la Marseille populaire, entre HLM crades et prègre poisseuse.

Alexandre Marius Jacob, voleur (1879-1954) ; sa personnalité d'anarchiste cambrioleur des riches aurait inspiré à Maurice Leblanc le célébrissime personnage d'Arsène Lupin. Brujah

Edmond Jaloux, écrivain (1878-1949) ; il fut plus célèbre pour ses critiques littéraires que pour ses romans. Durant une cinquantaine d'années, il abreuva les journaux de milliers d'articles.

Louis Jourdan (Louis Gendre), acteur (né en 1919) ; l'un des rares acteurs français qui ai fait carrière aux USA. L'un de ses derniers rôles est un "méchant" dans un James Bond, "Octopussy".

Elie Kakou (1960, inhumé à Marseille en 1999), alias Madame Sarfatti ; certains le trouvaient comique...

Patrice Laffont, voyelle-consonne (né en 1941) ; afin de se débarrasser des "Chiffres et des Lettres" qui lui collaient à la peau, il s'est recyclé dans la "Pyramide" et le "Fort Boyard".

Robert Laffont, éditeur (né en 1916) ; père du précédent ; a lancé Gilbert Cesbron, Julien Green, Bernard Clavel... et la collection Bouquins.

Daniel Larrieu, chorégraphe (né en 1957) ; par la beauté et la grâce de sa danse, il nous réconcilie avec le genre "contemporain". Il travaille à Tours.

Saint Lazare, ressuscité ; l'un des compagnons du Christ serait venu mourir à Marseille, dont il aurait été le premier évangélisateur, selon certains auteurs. Le mystère demeure !

Jean Le Poulain, molièriste (1924-1988) ; Comédien Français de la Comédie Française, son grand rôle fut celui du Bourgeois Gentilhomme dans... Le Bourgeois gentilhomme.

René Lucet, assimilé fonctionnaire (mort à Marseille en 1982) ; Directeur de la Sécu des Bouches-du-Rhône, son suicide de deux balles dans la tête n'a pas étonné que les médecins...

Jean Lumière (Jean-Louis Anezin), chanteur de charme (1895-1979) ; c'est l'immortel interprête de "La petite église", un tube mondial des années 30.

Henri Martinet, auteur-compositeur ; illustre inconnu, il est pourtant, entre autres, auteur du tube international "Petit Papa Noël".

Georges Mattera, journaliste ; il a fait ses classes sur FR3 Marseille et présente maintenant le journal national de France 3.

Antoine Maurel, militant ouvrier (1815-1897) ; Président du Grand Conseil de la Mutualité, ce poète provençal est l'auteur du "Mystère de la naissance de Notre Seigneur Jésus- Christ" mieux connu sous le nom de "Pastorale Maurel", et qui connaît toujours des représentations par dizaines à chaque Noël.
Ordo leopoldi

Victor Maurel, baryton (1848-1923) ; il créa les rôles de Iago (Otello, Verdi) et de Falstaff, et eut une carrière internationale prestigieuse. Il fut bien évidemment modérément apprécié du public français...

Maximien (Marcus Aurelius Valerius Maximianus), empereur (vers 250, mort à Marseille en 310) ; le dernier empereur romain païen s'est suicidé dans la cité Phocéenne. Son successeur, Constantin, était chrétien.

Louise Michel, révolutionnaire (1830, morte à Marseille en 1905) ; la "Vierge Rouge" fut un pilier de l'anarchisme français après avoir fait ses classes pendant la Commune de Paris. Brujah

Pierre Michel (1943, mort à Marseille le 21 octobre1981) ; fut le second - et dernier à ce jour - juge d'instruction a être abattu sur ordre du milieu. Le premier était le juge Renaud, assasiné à Lyon dans les années soixante- dix.

Darius Milhaud, compositeur (1892-1974) ; il fit connaître les musiques populaires d'Amérique du sud, composa des tragédies lyriques sur des thèmes antiques, célébra la Provence dans ses oeuvres. Comme récompense, aucune rue de la ville ne porte son nom et de nombreux auteurs le voient naître
à Aix- en- Provence !

Adolphe Monticelli, peintre (1824-1886) ; ce grand assimilateur de "manière", inspirateur de Van Gogh, ne fit que deux séjours à Paris: une prouesse pour un artiste !

Lucien Pierre Muratore, ténor (1876-1954) ; Don José (Carmen, Bizet) reste son meilleur rôle, bien qu'il mît sa voix au service des compositeurs de son temps.

Emile Muselier, amiral autoritaire (1882-1965) ; son tempérament lui valut d'être mis à la retraite par Darlan en 1940... puis par De Gaulle en 1942. Il a créé le drapeau tricolore orné de la Croix de Lorraine et a engendré un petit- fils, Renaud, dont l'ambition ronge le carrelage de l'Hôtel de Ville tant il a les
dents longues...

Anne-Rosine Noilly-Prat, vermouthiste (1825, morte à Marseille en 1902) ; cette fabricante d'apéritifs fournissait gratuitement les églises de la ville en vin de messe. Quelques cirrhoses du foie ne lui disent pas merci !

Nicolas Paquet, croisiériste (1831, mort à Marseille en 1909) ; il fonda la compagnie de navigation qui porte son nom, et dont les navires de croisières accostent de nouveau à Marseille depuis quelques années.

Comtesse Lili Pastré (née Double de Saint- Lambert), mécène (1891-1974) ; aristocrate fortunée, elle soutint les arts en recueillant des artistes Juifs durant l'Occupation, et contribua à créer le festival d'art lyrique d'Aix- en- Provence.

Marius Petipa (Victor Alphonse), danseur et chorégraphe (1818-1910) ; il fut le Maître de l'École Russe. A-t-il dansé une seule fois à Marseille... ?

Jean Peyrelevade, polytechnicien (né en 1939) ; lorsque ce PDG du Crédit lyonnais est venu dans sa ville d'origine pour lancer officiellement la dénationalisation de la banque, la télévision régionale a oublié qu'il était né à Marseille :-(

Dominique Piazza, marcheur (1860-1941) ; il a inventé la carte postale photographique. C'est aussi le créateur du Club des Excursionnistes marseillais et du Théâtre Sylvain, qui existent toujours.

Germaine Poinso-Chapuis, féministe altruiste (1901-1981) ; grande résistante, elle devint en 1947 la première femme ministre en France. Elle se consacra par la suite aux personnes handicapées en créant notamment l'Association des Foyers et Ateliers pour Handicapés (AFAH) toujours en activité.

Paul Préboist, fantaisiste (1927-1997) ; acteur - comédien - travesti, ses rôles furent innombrables et sa fin de sa carrière assez pitoyable (dans les émissions télévisées de Patrick Sébastien).

Protis, "novi" (vers -600) ; en épousant Gyptis, ce navigateur Phocéen fonda Marseille !

Georges Prunemoyr, savonnier (mort à Marseille en 1593) ; il est le fondateur de l'industrie du savon qui demeura florissante durant quatre siècles et est actuellement moribonde.

Pierre Puget, peintre et sculpteur (1620-1694) ; à Marseille on le connaît surtout pour ses oeuvres architecturales : Hôpital de la Vieille Charité, Halle aux Poissons, Hôtel de Ville...

Pythéas, géographe - navigateur (vers -400) ; ce découvreur de l'influence de la Lune sur les marées navigua jusqu'au Groenland, paraît-il.

Jean-Pierre Rampal, flûtiste (1922- 2000) ; son répertoire couvrait trois siècles de musique pour flûte et nombreux furent les Contemporains qui composèrent à son intention.

Jean-Baptiste Joseph Marius Reboul, cuisinier (1862, mort à Marseille en 1926) ; il est l'auteur de "La cuisinière provençale" dont les rééditions ne se comptent plus. Chaque plat est nommé en langue vernaculaire.

Gaston Rebuffat, alpiniste (1921-1985) ; il participa à la fameuse expédition Herzog- Lachenal dans l'Himalaya en 1950. Adolescent, il avait fait ses classes dans les Calanques.

Ernest Reyer (Louis Etienne Rey), compositeur (1823-1909) ; les amateurs savent qu'il composa un "Sigurd" aux accents wagnériens et qui fit longtemps l'ouverture de la saison de l'Opéra de Marseille.

Paul Ricard, industriel (1909-1998) ; cet élève des Beaux-Arts a lancé la culture du riz en Camargue. Il a aussi créé un apéritif anisé qui se consomme additionné de cinq volumes d'eau, de préférence...

Carlo Rim (Jean-Marius Richard), cinéaste (1902-1989) ; on lui doit notamment "l'armoire volante", film dans lequel Fernandel pourchasse une armoire qui contient le cadavre de sa tante, dont il est l'héritier.

Arthur Rimbaud, poète (1854, mort à Marseille en 1891) ; l'auteur du Bateau Ivre est mort dans une ville portuaire, à l'hôpital de la Conception. Un hommage lui est rendu sur la plage du Prado par une sculpture de Jean Amado.

Edmond Rostand, dramaturge (1868-1918) ; chantre du néo-romantisme, il est l'auteur de Cyrano de Bergerac et de l'Aiglon.

Jean Roucas (Jean Avril), comique ? (né en 1952) ; cet animateur de radio "périphérique", tortionnaire des Ginette, a débuté dans les shows télévisés de Stéphane Collaro...

Alida Rouffe, "mamma" (1874, morte à Marseille en 1949) ; elle interpréta le rôle d'Honorine dans la trilogie pagnolesque Marius- Fanny- César, au théâtre comme au cinéma.

André Roussin, boulevardier (1911-1987) ; Académicien en 1973 (Il succéda à Marcel Pagnol), il triompha dans le théâtre de Boulevard auquel il donna un certain "mordant".

Saint-Pol Roux (Pierre-Paul Roux), écrivain poète (1861-1940) ; exilé volontaire en Bretagne, une partie de son oeuvre ne fut publiée que récemment.

Vincent Scotto, compositeur (1874-1952) ; père de l'opérette marseillaise, il composa "J'ai deux amours" pour Joséphine Baker, "Prosper" pour Maurice Chevalier, "Le plus beau de tous les tangos du monde" pour Tino Rossi...

André Suarès, écrivain (1868-1948) ; "Le Voyage du Condottiere" est certainement l'oeuvre la plus connue de cet homme qui disait : "dans l'énorme Marseille, on lit et il se vend moins de livres que dans telle petite ville du Nord"...

Marie Taglioni (Comtesse Douairière Gilbert de Voisins), danseuse étoile (1804, morte à Marseille en 1884) ; elle a révélé la danse sur pointes et inventé le tutu! Des milliers de petits rats lui doivent beaucoup.

Adolphe Thiers, politicien (1797-1877) ; assassin des Communards (1871), il pactisa avec l'ennemi prussien pour fonder la troisième république.

Henri Tomasi, compositeur et chef d'orchestre (1901-1971) ; cet ancien Triton composa l'opéra-ballet "l'Atlantide" ainsi que des contes lyriques d'après Daudet.

Honoré d'Urfé, écrivain (1567-1625) ; ce Chevalier de Malte défroqué est l'auteur de "l'Astrée", premier roman sentimental de la littérature française.

Cora Vaucaire (Geneviève Colin), chanteuse (née en1921) ; elle fut la créatrice des "Feuilles mortes" (Prévert-Kosma, 1946).

Raymond Vincy, librettiste ; il a écrit les livrets des plus célèbres opérettes de Francis Lopez, dont la "Belle de Cadix".

Emmanuel Vitria, "Bicou" (1920-1987) ; il fut le plus célèbre des greffés du coeur, et longtemps leur doyen. Il enterra son cardiologue, Edmond Henry... mort d'une crise cardiaque.

Félix Ziem, peintre (1821, inhumé à Marseille en 1911) ; la peinture orientaliste de ce conducteur des travaux du Palais Longchamp est mondialement appréciée.

Zinedine Zidane, footballeur italien (né en 1972) ; Zizou est de la Castellane, cité des quartiers Nord. Une immense fresque murale lui permet de regarder de loin son immeuble : elle est peinte dans les quartiers Sud !


Depuis les terrasses de la basilique de Notre-Dame de la Garde, qui domine et veille sur la cité, Marseille offre au regard une mosaïque inattendue de constructions et de monuments. Près du port, les tours de l'abbaye de Saint-Victor abritent les cryptes qui ont vu naître la chrétienté en Provence. Dans toute la ville s'élèvent les architectures triomphales du XIX siècle qui lui donnèrent un nouveau faste, des colonnes du Palais de la Bourse aux nobles façades de la Préfecture, jusqu'aux fontaines du Palais Longchamp. Sur le versant ensoleillé s'accrochent les maisons de la vieille ville ; l'horloge du clocher des Accoules, ancienne tour Sauveterre, rythme encore la vie autour de l'Hôtel de ville, tandis qu'au-delà se profile un chef d'oeuvre de Pierre Puget, le dôme de l'ancien Hospice de la Charité. Plus loin, les ruelles du quartier du Panier.

Marseille 26 siècles d'histoire
Cette visite créée à l'occasion de la commémoration de la fondation de Marseille, sera programmée tous les dimanches de l'année 1999 à 14h 30 au départ de l'Office du Tourisme. Pendant 2 heures, le visiteur de passage ou le marseillais curieux de mieux connaître sa ville, pourra pénétrer dans les 26 siècles d'histoire qui ont façonné la plus vieille ville de France. Grâce aux commentaires d'un guide-conférencier, et quelques-uns des plus beaux textes écrits sur Marseille, chacun repartira en ayant l'impression d'avoir vécu un rêve, dont la genèse aurait 2600 ans... Du jardin des Vestiges en passant par la Grand'rue, l'esplanade de la Tourette et les rives du Port, aucun grand événement de la ville n'aura de secret pour le visiteur attentif. Cette visite peut-être également une introduction aux visites thématiques que l'Office du Tourisme propose tous les lundis et mercredis. De janvier à décembre 1999, 2 visites par mois seront spécialement consacrées, de façon chronologique, à l'histoire de Marseille.


Les quartiers
La Canebière
Promenade historique et architecturale sur la plus célèbre artère de la cité.

Castellane
Autour de la monumentale fontaine de Jules Cantini s'organise un quartier chargé d'histoire.

Autour du cours Julien
du Lycée Thiers à l'église Notre Dame du Mont, l'histoire d'un quartier

Malmousque, village du bord de mer
A quelques pas des somptueuses villas de la Corniche, l'intimité d'un village de pêcheurs.


La Reconstruction. Après les démolitions de l'hiver 1943, comment s'est reconstruit le quartier du Vieux Port.
Les architectes Selon le programme, visite des grandes réalisations architecturales contemporaines de Marseille.
Les Docks : Témoins du passé commercial, ils sont aujourd'hui un exemple de réhabilitation réussie dans le cadred d'Euroméditerranée.

Les incontournables

Autour du Vieux Port
Depuis 26 siècles, il est le théâtre prestigieux dans lequel se joue l'histoire de Marseille.

Le vieux Marseille
De l'hôtel de ville à la Charité, une balade dans le Panier, le plus vieux quartier de France.

Le Palais Longchamp
Une mise en scène grandiose pour célébrer l'arrivée de l'eau à Marseille sous le Second Empire.

Le Stade Vélodrome
Histoire du stade Vélodrome, des 100 ans de l'Olympique de Marseille et visite du musée-boutique.

L'abbaye de Saint-Victor
Magistral exemple d'une église fortifiée au XIVe siècle mais présente dès le Ve siècle.

Notre-Dame-de-la-Garde et les ex-voto
Forteresse et sanctuaire, repère essentiel de Marseille, Notre Dame de la Garde abrite d'émouvants témoignanges de piété populaire..

L'opéra
Temple de l'art lyrique, l'Opéra reste un bel exemple d'architecture d'Art Déco.


La naissance de Marseille
De l'acropole grecque au port romain, une promenade au coeur de la cité antique.

Les Forts du Vieux Ports : Saint Nicolas et Saint Jean
Superbes architectures militaires, symboles du pouvoir royal, ils gardent la plus vieille cité de France.

Les Arcenaulx
Histoire du Grand Arsenal et des rapports de la ville avec Louis XIV, et visite de la salle Louis XIV au musée d'histoire de Marseille.


Massalia, Marsilho, Marseille
Née en l'an 600 avant J.C. sur le site du Lacydon
Superficie 240 km2
Population Ville: 807 071 h
Marseille Provence Métropole (19 communes): 1 000 000 h
Façade maritime57 km
Point culminant: la Chaîne de l'Etoile (651m)
Altitude 0 m. Le marégraphe de la Corniche Kennedy est le point de référence pour toute la France


Climat
Température moyenne:15,4°C
dont moyenne minima:5°C
dont moyenne maxima: 25,3°C
Hauteur des précipitations: 617 mm
Nombre moyen de jours de pluie: 85 jours
Nombre moyen de jours de vent fort: 104 jours
Durée d'ensoleillement: 300 jours


Infrastructures
Transports en commun: 2 lignes de métro (26 stations), 79 lignes de bus et tramway et 607 km de réseau. Parkings: 15 parkings souterrains (9 000 places)
Un aéroport international: le deuxième français pour le frêt (50 000 tonnes par an), le troisième pour le trafic passagers (5,4 millions)
Réseau ferré: 200 trains quotidiens de marchandises et passagers
Réseau autoroutier: trois autoroutes (Est, Nord, Littoral)
Le Port Autonome de Marseille-Fos: le 1er de France et de Méditerranée avec 200 liaisons maritimes régulières, 92 millions de tonnes de trafic annuel et une activité de croisières en pleine croissance
Plaisance: 15 ports d'une capacité de plus de 7 000 postes
International: 65 consulats et représentations consulaires

La Peste de 1720 - Pest of 1720 : "Traité des causes des accidents et de la cure de la peste" - Paris, Pierre" La peste a été plusieurs fois signalée à Marseille depuis le Moyen-Age.Sa dernière grande apparition est celle de 1720 qui s'est répandue dans toute la Provence, le comtat Venaissin et le Languedoc. Le docteur Chicoyneau fut l'un des médecins avec Verny et le chirurgien Soulier à avoir diagnostiqué la peste en août 1720. La fête du Sacré-Coeur rappelle le rôle joué par Mgr de Belsunce, évêque de Marseille, pendant la terrible épidémie.Au lieu de prendre la fuite pour éviter la contagion, Mgr de Belsunce ne cesse de parcourir la ville, le nez seulement protégé d'une éponge trempée dans du vinaigre et il distribue aumônes, réconfort, confessions pour les mourants.Malgré les risques, il échappe à la mort et sa conduite admirable en fait une des grandes figures de cet épisodes dramatique.

Le fort Saint-Jean que l'on voit en plan (à droite) surveille le port au nord.Louis XIV reprend aux Hospitaliers la tour Saint-Jean pour l'inclure dans les remparts élevés en 1666, après que les fortifications de la commanderie Saint-Jean eurent été remaniées par l'ingénieur Clerville sous les ordres de Vauban

Le fort Saint-Nicolas au sud, aussi appelé la Citadelle, est édifié de 1660 à 1664 sur ordre de Louis XIV : on remarque le plan défensif en étoile, cher à Vauban.Il existait déjà à cet endroit, au XIIIe siècle, une tour de défense qui sera agrandie au siècle suivant.

Le pont Transbordeur -Transbordeur bridge : L'idée de construire un édifice reliant les deux rives du port avait pour but d'éviter aux véhicules et aux piétons de longs détours en suivant les quais.Celà résolvait aussi le problème de circulation sur les quais du Vieux-Port.On fit venir dès 1899 l'ingénieur Arnodin pour envisager l'édification d'un type de pont dont il était spécialiste : le pont transbordeur.
Ce projet devint réalité et en 1903, les établissements Arnodin commencèrent les travaux.La mise en service fut faite le 24 décembre 1905.Sur chaque rive sont installés deux pylônes métalliques d'environ 80 mètres de hauteur, formant un portique. Entre ces portiques, à une cinquantaine de mètres au dessus du plan d'eau est fixé un tablier horizontal supporté, tel un pont suspendu, par des câbles prenant appui au sommet des portiques. Sur ce tablier, équipé de rails, peut circuler grâce à un moteur électrique, une sorte de chariot plat.A ce chariot, est suspendu également par des câbles, un plancher formant nacelle, presque au ras de l'eau.C'est sur cette nacelle, que prennent place véhicules et passagers désirant se rendre sur la rive opposée.Il sont ainsi "transbordés" d'un côté à l'autre.Le 22 août 1944, la partie nord fut détruite par une charge explosive placée par les troupes allemandes.

Le savon de Marseille - Marseille 'soap : Publicité pour le savon Hercule (Etablissement Verminck - Marseille au XIXe siècle). Activité ancienne apparue au XVIe siècle, elle représente, en 1789, la moitié de la production industrielle locale.Elle utilise alors comme produit de base l'huile d'olive.Au XIXe siècle, la soude artificielle remplace la soude végétale, les oléagineux exotiques, l'huile d'olive. Les savonneries dont beaucoup se regroupent dans la rue Sainte, sont des entreprises familiales de taille modeste (environ une centaine à la fin du XIXe siècle).Elles se développent aussi au nord de la ville.
Etroitement liées au négoce, elles alimentent environ 15% du trafic portuaire à cette date. Au début du XIXe siècle, l'industrie des oléagineux (savonneries et huileries confondues) fait vivre environ 100 000 personnes soit un marseillais sur cinq.


Occupation par les Ligures VIe s. av JC Les Phocéens (de Grèce) fondent Massilia (Marseille) et diffuse la culture de la vigne et l'olivier, ainsi que leur art du travail des poteries. L'influence grecque et méditerranéenne rayonne sur toute la Gaule. Les Celtes venus du Nord forment avec les Ligures la confédération des Salyens. IVe-IIIe s. Av JC


181-154 av JC Les rapports entres les Salyens (Celto-Ligures) et les Massaliotes se tendent, ces derniers font appels à leurs alliés romains

125-121 av JC Les Romains occupent militairement le pays (destruction de la forteresse salyenne d'Entremont. Fondation d'Aix et construction de la via Domitia pour s'assurer une voie de passage vers l'Espagne.Fondation de la Provincia Romana (1er province transalpine) qui laissera son nom à sa moitié orientale (Provence), mais sera appelée Narbonnaise (fondation de Narbonne en 118).Toutes les colonies ont un régime municipal de droit romain ou latin. 122 av JC


Vers 250 apr-JC Après les premières invasions barbares la Narbonnaise est scindée en deux (Narbonnaise et Viennoise à l'est du Rhône. La Viennoise est démembrée.Fondation de la Narbonnaise Seconde. 381


IVe et Ve s. Le christianisme s'est installé très tôt (légende du débarquement aux Ste Maries-de-la-Mer).Vie monastique à Marseille, Couvent de Saint-Victor. Occupation par les Wisigoths au Sud de la Durance et les Burgondes au Nord. 419 - 478


591 Peste à Marseille Invasion arabe, Déclin sous les Carolingiens 739-739


855-863 Création du Premier Royaume de Provence.

947 Formation d'un royaume de Bourgogne-Provence. Lutte contre les Arabes d'Espagne aux Baléares, participation aux croisades.Le commerce du Levant enrichit la bourgeoisie. Apparition de consulats à Marseille, Arles, Tarascon, Avignon ... 1150

Origine du Fort St-Jean et du clôcher des Accoules

XIIe Charles Ier d'Anjou, crée un gouvernement central, conquiert le royaume de Naples (1266), ce qui fait revivre l'expression rois de Provence. 1246-1286


1348 Droits indivis sur Avignon cédés au pape.

1524 Invasion des Impériaux.Luttes religieuses contre Vaudois et protestant.Période de la Fronde.Basilique Notre Dame Marseille se rend.

1660 Création de la Vieille Charité.


XVIIe

1653 Construction de l'Hôtel de Ville. Construction du Fort Saint-Nicolas.
1680 Peste noire. Mgr de Belsunce (1670-1755) organise la lutte contre l'épidémie. 1720


1789 On appelle Marseille ville sans nom pour avoir animé la révolte fédéraliste.

XVIII-XIXe Activités maritimes. Les savonneries de Marseille.

1903 Construction du Pont Transbordeur.

Xxe Exemple d'évolution urbaine avec la rue de la République. Activités cinématographiques de Marcel Pagnol Clin d'oeil à Albert Dubout dessinateur humoriste français.

Abbaye de Saint Victor : Fondée au Ve siècle par Jean Cassien sur la sépulture de Saint-Victor, martyr
romain mort au IIIe siècle.Après plusieurs destructions, l'Abbaye fût fortifiée au XIVe siècle par le pape Urbain V.Le pélerinage de la Chandeleur se déroule le 2 février. . Arc de Triomphe : La porte d'Aix marque l'entrée de la ville, dès 1825 un Arc de Triomphe dont les décors glorifient la République, le Consulat et L'Empire est érigé par Penchaud.

Château d'If : Ancienne forteresse construite sous François Ier en 1524, il devient prison d'état au
XVIIème siècle.Le roman d'Alexandre Dumas, "le comte de Monte Cristo" l'a rendu célèbre.

Clôcher des Accoules : (XII, XIV, XVIIè siècles) Dernier vestige d'une des plus anciennes églises de Marseille.Abritait autrefois la cloche Sauveterre utilisée pour convoquer les conseils municipaux.
Préau des Accoules : Ancien Collège des Jésuites au XVIIIè siècle, puis Observatoire Royal et siège de l'Académie des Sciences, des lettres et des Beaux Arts, l'ensemble abrite aujourd'hui une école primaire et un centre culturel pour enfants.

Basilique Notre Dame de la Garde : Point culminant de la ville à 154m, on y érige la première chapelle en 1214.En 1524 François Ier y commande la construction d'un fort.La basilique actuelle de style
romano-byzantin sur des plans de l'architecte Espérandieu, fait parties des grands travaux entrepris sous le Second Empire et sera consacrée en 1864.Depuis l'esplanade on découvre une des vues les plus
impressionnantes de Marseille.

Fort Saint-Jean : L'origine du fort remonte au XIIe siècle avec la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.La Tour Carrée commandée par le roi René date du XVe siècle.C'est Louis XIV qui fera construire par le Chevalier de Clerville la tour du Fanal, tour de guet, vers 1670 et qui fera fortifier l'ensemble du fort.

Fort Saint-Nicolas : Fort construit en "étoile" en 1680 par le Chevalier de Clerville sous les ordres de Louis XIV.Sa position stratégique permet de surveiller la ville.

Hôtel de Ville : (1653) Situé sur l'ancienne Maison de Ville.Il est orné d'un médaillon aux armes de France réalisé par Pierre Puget.

Cassien Jean Théologien (v 360-435).

Gaston Defferre homme politique français (Marsillargues, Hérault 1910 - Marseille 1986). Maire de Marseille, député puis sénateur socialiste des Bouches-du-Rhône, il fut ministre de la France d'outre-mer (1956-57) et ministre de l'Intérieur (1981-1984).

Alexandre Dumas écrivain (Villers-Cotterêts 1802 - Puys près de Dieppe 1870). Aidé de plusieurs collaborateurs, il signa près de trois cents ouvrages et fut le plus populaire des écrivains de l'époque romantique avec ses drames (Henri II et sa cour, Kean) et ses romans (Les trois Mousquetaires, Le comte de Monte-Cristo, la Reine Margot.

Espérandieu Henri-Jacques Architecte (1829-1874)

François Ier (Cognac 1494 -Rambouillet 1547), roi de France (1515-1547), fils de Charles d'Orléans, comte d'Angoulême et de Louis de Savois.François Ier substitua le français au latin dans les jugements, actes notariés et registres d'état-civil.Il encouragea les arts et les lettres, attirant à la cour poètes et peintres (Léonard de Vinci et les italiens qui constituèrent la première Ecole de Fontainebleau), fondant le Collège de France et l'Imprimerie nationale.

Louis XIV Le Grand (Saint-Germain-en-Laye 5/9/1638 - Versailles 1/9/1715), roi de France (1643-1715), fils de Louis XIII et d'Anne d'Autriche, dit le Roi Soleil.Il fut roi sous la tutelle de sa mère et de Mazarin (14/5/1643) à l'âge de 5 ans, puis déclaré majeur le 8/9/1651 et sacré à Reims le 7 juin 1654.

Le Corbusier (Charles Edouard Jeanneret) architecte, urbaniste, théoricien et peintre français d'origine suisse (La Chaux-de-Fonds 1887 -
Roquebrune-Cap-Martin 1965).Il eut le souci de renouveler l'architecture en fonction de la vie sociale et d'utiliser des volumes simples, articulés selon des plans d'une grande liberté, qui tendent à l'interpénétration des espaces.

Pierre Puget sculpteur, peintre et architecte français (Marseille 1620- 1694). Baroque et réaliste, en contradiction avec l'art officiel de son époque, il est l'auteur des Atlantes de l'ancienne hôtel de ville de Toulon, d'oeuvres religieuses à Gênes, de Persée délivrant Andromède pour Versailles (Louvre).
Comme architecte, il a notamment donné les plans de la chapelle de l'hospice de la Charité à Marseille.

Roi René Ier "Le bon" (Angers 1409 - Aix-en-Provence 1480), duc d'Anjou, de Bar (1430-1480) et de Lorraine (1431-1453), comte de Provence (1434-1480), roi de Naples (1438-1442) et titulaire de Sicile (1434-1480). Il était le second fils de Louis II, roi de Sicile et Duc d'Anjou.Il se retira après 1455 à
Angers, puis à Aix-en-Provence, écrivit des poésies et des traités de morale, et s'entoura de gens de lettres et d'artistes.

Palais du Pharo : Véritable "résidence les pieds dans l'eau", offerte à Napoléon III par Marseille, elle est
dûe à l'architecte parisien Lefuel.Une vue magnifique sur Marseille vous attend.
Lieu du Conseil

Parc Borely : C'est le plus vaste parc public de Marseille avec 40 hectares répartis en un jardin à la
française, un jardin à l'anglaise, une roseraie et un jardin botanique.Le château a été construit au XVIIIème siècle.Le parc Borely se trouve à côté de la corniche et de ses plages Gaston Defferre.
Résidence d'Enguerrand

 
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